Durement touché par la crise du Coronavirus, le secteur de la nuit semble aujourd’hui en péril. Afin de réfléchir à des solutions de relance avec toutes les parties prenantes, l’association des musiques électroniques Technopol organise deux débats dans le cadre les Etats Généraux du Droit à la Fête et des Territoires qui se tiendront du 22 au 26 novembre 2020.
Le monde de la nuit et de la fête semble être le grand oublié du gouvernement. Après s’être vu mis à l’écart des aides accordées au secteur culturel, c’est le Sénat qui lui a finalement en début de semaine refusé de considérer un fond de soutien de 20 millions d’euros ; à tel point que certains parlent de “mépris des puissants” face à une industrie qui pèse pourtant plus de 400 millions d’euros.
Dans le cadre des Etats Généraux du Droit à la Fête et des Territoires, Technopol organise donc le mardi 24 deux débats en livestream sur le rapport entre fêtes, musiques électroniques, espaces publics et territoires. Ces échanges auront pour but de nourrir une réflexion sur la relance de la culture et de la nuit en France et amorcer l’écriture d’un livre blanc qui sera remis au Président de l’Assemblée Nationale, ainsi qu’aux maires et aux élu.e.s des territoires. Une façon donc de renouer le dialogue avec les autorités afin de préparer et faciliter la relance du secteur de la nuit.
Musiques électronique et Territoires – 18h à 19h15
Le premier débat portera sur les liens entre musique et territoires. Comment améliorer les relations entre organisateurs d’événements et élu.e.s locaux.les ? Viendront apporter des éléments de réponse Maxime Brayer,,acteur de la Free Party IDF, Pauline Demarest du collectif SOCLE, Karim Guerch de l’Association Regarts (Toulouse) et Marie Sabot du festival We Love Green.
Espace publique et Fêtes – 19h15 à 20h30
Le second débat questionnera l’expression culturelle libre dans l’espace public avec Camille Cabiro de Bordeaux Open Air, Nicolas CHAMPION de Playtime Production et Jean-Christophe CHOBLET, Urbaniste & Scénographe Urbain à la Ville de Paris.
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Musiques Électroniques et Territoires | Espace Public et Fêtes : le cas des musiques électroniques