Calqué sur le mouvement #MeToo, le hashtag #MeTooTrans entend lutter contre les messages haineux et les actes transphobes qui n’ont de cesse de se multiplier depuis plusieurs années.
« Face aux agressions transphobes, individuelles ou collectives, personnelles ou étatiques qui se multiplient, je vous invite à partager vos expériences de transmisogynie et de transphobie sous le hashtag #MeTooTrans ». C’est par cette phrase signée par Lucile, 25 ans, qu’a débuté en novembre dernier ce mouvement libérateur.
Depuis plusieurs jours, une vague de témoignages de personnes transgenres est apparue sur les réseaux sociaux. À travers le hashtag #MeTooTrans, hommes et femmes espèrent dénoncer la transphobie dont ils sont victimes au quotidien. Viols, agressions sexuelles et physiques, mégenrage, insultes ou encore discriminations, tous ces faits sont massivement exposés sur Twitter afin de rendre visible cette injustice permanente.
Parmi les tweet les plus poignants, on retrouve celui de Yuffy qui a subi des viols à maintes reprises :
Celui de Lucie et qui raconte sa mauvaise expérience avec un médecin spécialisé :
Ou encore celui de Claire qui a été gratuitement jugée par les forces de l’ordre :
À travers ce hashtag virulent, les personnes transgenres souhaitent « libérer la parole des agressions qu’ils vivent dans un système toujours plus enclin et favorable à la discrimination et aux agressions ».
