C’est un projet de loi historique qui vient d’être adopté en Nouvelle-Zélande. Mercredi 17 mars 2020, le pays a voté la dépénalisation de l’avortement.
En Nouvelle-Zélande, l’avortement ne sera désormais plus jugé comme un crime. Cette loi, qui n’avait pas évolué depuis plus de quatre décennies, a finalement été modifiée par le Parlement ce mercredi.
Ce texte, adopté par 68 contre 51, mentionne qu’une femme enceinte doit disposer de la possibilité d’avorter jusqu’à vingt semaines de grossesse, sur conseil de son médecin. Si le délai est dépassé, elle devra alors passer un test et recevoir l’accord final de deux spécialistes. Autrement dit, les IVG seront dorénavant considérés comme une question médicale.
« Avec la loi précédente, les femmes qui souhaitaient se faire avorter devaient surmonter de nombreux obstacles » a déclaré Andrew Little, ministre de la Justice. Jusqu’à présent, l’avortement était pénalisé par les lois de 1961 et 197, sauf en cas d’inceste, d’anomalie du fœtus ou de danger pour la santé physique ou mentale de la femme.
Une avancée majeure dans la lutte pour les droits des femmes dans le monde.