Top 5 des héroïnes de séries dans l’ère du féminisme !

Elles sont culottées, audacieuses, rebelles et incarnent à elles seules tout le symbole du féminisme. Les auriez-vous reconnu ? On parle évidemment des héroïnes découvertes dans nos séries préférées ! Découvrez sans plus attendre notre top 5 des personnages féminins les plus influents du petit écran…

5. Alyssa (The End Of  The F***ing World)

Crédits : Netflix & Adrian EN

Souvenez-vous ! On a tout d’abord adoré la détester pour finalement éprouver une certaine empathie pour cette adolescente en manque d’amour. C’est à travers le regard psychopathe de James (interprété par l’excellent Alex Lawther) que nous la découvrons pour la première fois. Insolente, spontanée et orgueilleuse, Alyssa (incarnée à l’écran par Jessica Barden) est une jeune fille à l’apparence angélique, mais intérieurement rongée par un sentiment de haine permanente. À seulement dix-sept ans, elle maudit la vie et tout ceux qui l’entourent. Pourtant, derrière son image de jeune rebelle se dissimule une âme d’une grande sensibilité. Son enfance passée sans véritable figure maternelle (elle a grandi avec son père et sa belle-mère) lui a forgé une carapace derrière laquelle elle se protège pour tenter de ne plus rien ressentir. Mais sa rencontre avec James, un adolescent perturbé et solitaire, va bousculer le cours de son existence. 

Véritable héroïne des temps modernes, Alyssa est un personnage au tempérament de feu, qui prône ouvertement ses opinions et ne craint pas d’être jugée pour son honnêteté. Tantôt ange, tantôt démon, elle représente ce parfait idéal de femme rebelle et fière de l’être !  Et ça, on adore tout simplement !

« Être fou dans un monde dérangé n’est pas de la folie, c’est de la santé mentale.  »

crédits : Netflix

4. Ruth Wilder (Glow)

Le personnage de Ruth Wilder est interprétée par Alison Brie. Cette héroïne baroudeuse est une actrice-amateure qui peine à décrocher le rôle de sa vie. Pourtant, un beau jour, elle est invitée à passer une audition qui s’avère finalement être une promotion de la lutte féminine débutante, autrement appelée Gorgeous Ladies of Wrestling (GLOW). C’est ainsi que Ruth Wilder va devenir Zoya The Destroya, une catcheuse reconnue qui prend feu sur le ring. À travers les nombreux shows explosifs auxquels elle est confrontée, la jeune combattante va mettre à l’honneur un imprévisible spectacle féminisme.

On peut le dire, Ruth Wilder est un héroïne qui nous met littéralement K-O. L’ancienne comédienne un brin looseuse va finalement se révolter pour combattre à sa manière le sexisme banalisé. Cela donne lieu à de nombreuses scènes emblématiques dans lesquelles notre lutteuse favorite refuse ouvertement les avances sexuelles de son producteur alors que nous sommes en plein 70’s ou encore lorsqu’elle participe à une conversation autour de la synchronisation menstruelles des femmes. On n’oublie évidemment pas autres les autres héroïnes de la fiction, toutes aussi badass !

«  Ce qui m’intéresse, c’est la réalité, pas les secrétaires qui disent aux hommes puissants que leur femme est en ligne deux. »

crédits : Netflix

3. Sophia Burset (Orange Is The New Black)

La force de la série Orange Is The New Black réside dans la richesse de ces personnages féminins et notamment de Sophia Burset. Cette héroïne, brillamment interprétée par l’actrice transgenre Laverne Cox, a permis de faire bouger les mentalités grâce à son histoire marquante, à la portée universelle.  Avant de devenir une des détenues de Litchfield, la prisonnière a subi des opérations pour transformer son corps, passant de Marcus à Sophia. Ce personnage aussi attachant que puissant a engendré un engagement fort pour la communauté LGBT. Nombreux sont les spectateurs qui ont ainsi été touchés par le passé émotionnel de la détenue. Avant sa transition, Sophia était un pompier marié et père de famille, mais surtout un homme éperdument mal dans sa peau. Son coming-out a été accepté par sa femme, Crystal, mais renié par son fils, Mickael.  Pour payer ses chirurgies, Marcus devenu Sophia a été contraint de voler des cartes de crédit pour se financer. Un faux-pas qui lui a valu un aller à la case prison…

Le personnage de Sophia est un symbole de courage et de persévérance pour toutes celles et ceux qui souffrent de leur identité sexuelle. Au fil des saisons, cette héroïne a permis d’ouvrir le discours sur la transidentité et de faire ainsi bouger les moeurs. Et ça, ça n’a pas de prix !

crédits: Netflix

2. Nairobi (La Casa De Papel)

Incontestablement le personnage féminin le plus puissant de la série phénomène, Ágata Jiménez alias Nairobi (interprétée par Alba Flores) est une incroyable combattante dotée d’une énergie sans faille. À la fois charismatique et optimiste, elle représente la bonne humeur de ce groupe de « gentils » brigands. Surnommée la reine de la falsification par ses collègues, Nairobi berce dans la fabrique de faux billets depuis sa plus tendre enfance et gère d’une main de maître le déroulement du braquage. Mais cette jolie gangster rayonnante de vie n’a qu’une seule faiblesse : Axel, son fils de trois ans dont elle a perdu la garde. Evidemment, on raffole par-dessus tout de ses mimiques exagérées, de ses discours un brin théâtraux et de ses indiscutables punchlines à gogo !

Nairobi est une leadeuse badass et sans aucune doute le pilier de cette adorable bande d’escrocs. Pur symbole du féminisme, elle témoigne d’un sens de la répartie implacable, surtout lorsqu’il s’agit de remettre dans le droit chemin les remarques misogynes. Bref, on est totalement fans !

« Que l’ère du matriarcat commence ! »

Crédits: Netflix

1. June Osborne (The Handmaid’s Tale)

June Osborne alias Offred (magistralement interprétée à l’écran par Elisabeth Moss) est sans aucun doute le personnage féminin le plus puissant et surtout le plus influent de ces trois dernières années. Cette jeune femme déterminée apparaît comme étant un symbole de résistance et redonne espoir en la vie, à l’heure où la diplomatie trumpienne ne cesse d’assombrir notre société. Après avoir vécu le pire (l’enlèvement de sa fille, l’humiliation quotidienne, la soumission masculine, le viol à répétition, etc..) elle trouve toujours la force et le courage de se relever, de puiser au fond d’elle le peu qu’il lui reste et de faire littéralement face à cette sombre réalité. Elle incarne un idéal de sagesse, un modèle de rébellion pour toutes et tous.

Que dire de plus si ce n’est que June Osborne ne devrait jamais s’éteindre. Elle devrait persister encore et toujours dans nos mémoires et ce, bien des années après la fin de cette bouleversante série dystopique. Alors, blessed be the fruit !

« Un rat dans un labyrinthe est libre d’aller n’importe où, tant qu’il reste dans le labyrinthe. »