La loi anti-gaspillage a été promulguée le lundi 10 février. Elle entend réduire les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité ainsi que le climat.
Depuis juillet 2019, la loi anti-gaspillage fait partie des grandes mesures écologiques défendues par le gouvernement. Adoptée le 30 janvier dernier, elle entre aujourd’hui en vigueur et s’inscrit pleinement dans la mise en œuvre de la charte de l’environnement de 2004.
Avec cette loi, le gouvernement souhaite « sortir du plastique jetable, mieux informer le consommateur, lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée et mieux produire ». Des enjeux fondamentaux pour une économie circulaire. L’un des premiers objectifs est d’atteindre le zéro plastique jetable d’ici 2040. Sont donc interdits depuis le 1er janvier 2020, gobelets, assiettes, coton-tige ; et le seront prochainement les pailles, les couverts, les touillettes et toutes autres vaisselles jetables.
Pour mieux informer le consommateur, Triman, un logo unique pour rendre le tri plus efficace, va être apposé sur tous les produits et emballages d’ici 2021. Les couleurs des poubelles seront également harmonisées pour permettre un meilleur tri des déchets. Enfin, l’un des principaux objectifs de la loi anti-gaspillage résulte dans l’interdiction de détruire les produits textiles et d’hygiène dès 2021. Ainsi, toutes les enseignes, producteurs, distributeurs et plateformes de commerce en ligne auront l’interdiction d’éliminer leurs invendus afin d’offrir à ces derniers une nouvelle vie. Toutes les grandes attentes de la loi anti-gaspillage sont mentionnées sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire.