L’épidémie de coronavirus fait naître en France un sentiment d’inquiétude mais également une vague de racisme envers les asiatiques.
L’agitation se fait ressentir depuis que trois cas de coronavirus ont été diagnostiqués ce vendredi 24 janvier en France. Si la situation semble être contrôlée par les autorités, le racisme quant à lui, gagne du terrain. En effet, de nombreux internautes se plaignent de regards méfiants, d’insultes ou de propos blessants suite à la l’arrivée du virus dans le pays. Sur les réseaux sociaux, une vague de commentaires révèle toute l’ampleur de cette xénophobie.
Mais les internautes ne sont pas les seuls à tenir des propos discriminants. En effet, la presse française y participe également. Ce dimanche 26 janvier, Courrier Picard a déclenché une vive polémique avec sa Une de couverture titrant « Alerte jaune » et son éditorial intitulé « Un nouveau péril jaune ? ». Face aux nombreuses réactions , le journal régional a présenté ses excuses aux lecteurs. Un hashtag #JeNeSuisPasUnVirus a été lancé hier par une jeune femme restée anonyme, dans le but de stopper les stigmatisations et propos anti-asiatiques. Depuis le lancement du mouvement, le hashtag a été repris plus de 2 000 par des Français d’origine asiatique.
C’est le cas de Prisca, jeune femme devenue la cible de tout un tas d’amalgames :
Mais aussi de Sunlaytan qui doit quotidiennement faire face aux mépris des passants :
Ou encore de Medave, qui transmet son soutien à toutes les personnes touchées par cette vague de racisme :