Ce lundi 15 juin, la Cour Suprême des Etats-Unis a jugé qu’aucun.e employé.e ne pouvait être licencié.e en raison de sa sexualité ou de son choix d’identité.
Avec 6 voix contre 3, les juges de la Cour Suprême américaine ont décidé que les lois fédérales anti-discrimination protègent les travailleur.euse.s gays et transexuel.le.s.
Cette décision fait suite à trois demandes de personnes LGBT d’examen de leurs cas : Aimee Stephens qui affirmait qu’elle n’a jamais eu aucun problème dans l’entreprise de pompes funèbres où elle travaillait avant son changement de sexe ; Gerald Bostock, qui dit avoir été licencié après avoir rejoint une équipe de la ligue de softball gay ; Donald Zarda, moniteur de saut en parachute, qui relie son licenciement à une blague qu’il aurait fait à une cliente pour lui dire de ne pas s’inquiéter d’être attaché si proche de lui puisqu’il est gay. Les trois ont donc fait appel à la Cour Suprême pour décider de la question suivante : est-il légal de licencier un employé parce qu’il est gay ou transgenre ?
Si l’administration Trump avait pris le parti des employeur.euse.s, les Juges de la Cour Suprême en sont arrivé.e.s à la conclusion que le Titre VII de l’Acte des Droits Civils de 1964 qui interdit la discrimination “en raison du sexe” inclut également les personnes LGBT, même si la loi n’avait pas été pensée pour elles.
Il n’existait à ce jour aucune protection légale pour les employé.e.s LGBT. Les activistes du mouvement estiment que le risque de licenciement était alors bien réel dans la moitié des états américains.