#UberCestOver : Une vague de témoignages glaçants

Récemment créé en réaction au témoignage glaçant d’une étudiante strasbourgeoise, le hashtag #UberCestOver lève le voile sur une réalité trop longtemps ignorée : les agressions sexuelles survenues lors de trajets en VTC.

Dans la nuit du 17 novembre dernier, à Strasbourg, Sonia a été victime de harcèlement sexuel par son chauffeur Uber.  Défrayée par le service client mais traumatisée par cet événement, elle décide de partager son expérience sur Twitter : « Il a entrelacé ses doigts avec les miens, les a posés sur ma cuisse, puis sur la sienne. J’étais tétanisée. Je me sentais prise en otage. »  La jeune femme déclenche dans la minute un mouvement sans précédent, le #UberCestOver.

Suite au témoignage de Sonia, une vague de tweets similaires inondent jour après jour les réseaux sociaux.

Des révélations qui sont loin d’être isolées, puisque rappelons que Londres a récemment retiré définitivement la licence d’Uber en raison de défaillances mettant « en danger » les passagers. Pour sa défense, le service client Uber a rappelé aux internautes qu’une charte de la communauté visant à réglementer la qualité, sécurité, fraude et discrimination existait.

Évidemment, cette réponse ne fait qu’augmenter la colère des internautes choqués par ces révélations et le désarroi des nombreuses victimes de harcèlement sexuel. Mais Uber est-il réellement le seul VTC concerné ?