À travers un authentique travail de l’image, le projet artistique « Parisienne » bouscule les clichés et les codes associés aux femmes de la capitale.
Le mot « parisienne » renvoie, aujourd’hui encore, à de nombreux clichés liés à l’identité, à l’apparence et aux habitudes des habitantes de Paris. Car oui, la Parisienne ne peut être réduit à l’image d’une femme blanche, grande et mince. Pour faire taire ces préjugés, Esther (créatrice de wä dé, une plateforme mettant à l’honneur la culture africaine) et la photographe Déborah ont eu l’idée de célébrer les femmes noires à travers un projet photo et vidéo. Sur le site Internet et le compte Instagram de wä dé, on peut découvrir les magnifiques portraits de Hallya, Karla, Béatrice, et Besos, quatre femmes avec chacune un physique et une personnalité uniques. Face à l’objectif, elles révèlent la pluralité et diversité des habitantes de Paris.
À travers « Parisienne », Esther et Déborah souhaitent « montrer qu’à Paris il y a un tas de filles belles, talentueuses, de couleur, toutes aussi cool que ces filles qui elles, sont exposées ». Par ces mots, les deux femmes pointent ainsi du doigt l’excès de représentation stéréotypée de la Parisienne, notamment dans les magazines de mode tels que Vogue.
Un second volume du projet est actuellement en cours de réflexion. Il est possible d’y participer en envoyant un mail et un lien vers son compte Instagram à l’adresse suivante : hello@wade-store.com.