#EtudiantsFantomes : le hashtag qui dénonce l’invisibilisation des jeunes

#EtudiantsFantomes : le hashtag qui dénonce l’invisibilisation des jeunes

Ce mardi 12 janvier un nouvel hashtag est né : #ÉtudiantsFantomes. Son objectif ? Dénoncer l’invisibilisation des jeunes et mettre en lumière leur détresse depuis le début de la pandémie de Covid-19. Explications.

Montpellier, Bordeaux, Toulouse, Nantes… ce sont les étudiants de la France entière qui se mobilisent aujourd’hui pour dénoncer l’absence de réponse du gouvernement quant au retour en présentiel. Car malgré les dernières annonces gouvernementales, le flou plane toujours sur ces jeunes désemparés qui se sentent comme les grands oubliés du confinement.

Pour rappel, l’intégralité des cours se passe derrière les écrans, ce qui les plonge en grave situation d’isolement. Et depuis plusieurs jours maintenant, les témoignages d’étudiants en situation préoccupante se multiplient, comme le récent suicide d’un étudiant lyonnais en quatrième année de Droit, et la tentative d’une jeune femme ce mardi 12 janvier.

Aujourd’hui, ils sont des milliers à briser le silence via les réseaux sociaux, comme Anaïs, étudiante en première année de Licence d’Histoire à l’Université Bordeaux Montaigne : 

« On se sent oubliés par tout le monde. Je suis en fac par passion, ma filière me plaît, mais j’ai de plus en plus l’impression d’être déprimée, de ne plus avoir envie de me lever, de ne plus avoir envie de lire les ouvrages qu’on me demande, de m’investir, et cela se dégrade chaque jour. »


Évidemment, la détresse psychologique de ces jeunes va de pair avec la précarité grandissante et les inégalités constantes qui se sont creusées depuis la crise sanitaire. Désormais, tous n’attendent qu’une seule chose : reprendre un rythme scolaire normal.
Sachez que si vous avez besoin d’aide ou si vous ressentez simplement l’envie de discuter, de nombreuses structures d’accueil existent et sont à retrouver juste ici.